Suffocation [Accepté]

Le gobelin ne put se retenir de grimacer. L'odeur, bien que lui rappelant les foires de sa jeunesse, était si prégnante que sa mine se renfrogna instantanément dès qu'il en eut humé les premières exhalaisons.

Ses narines n'étaient pourtant pas des plus finaudes : rodées par des années à respirer les pires effluves que les vents purent charrier — des miasmes fétides accompagnants ces Réprouvés peu pressés d'en finir de pourrir aux parfums entêtants dont s'aspergent ces Elfettes abusant de tous les artifices pour dissimuler les relents de sang qui les embaument — celles-ci pouvaient encaisser un pet de Tauren sans même tressaillir. Mais là, c’en était fort à suffoquer.

Cette odeur provenait tout droit de cet orc. Celui-la même qui venait d'entrer dans sa taverne pour la première fois alors que d'ordinaire seuls les habitués osent encore s'y aventurer, s'était installé comme si de rien n'était à la table réservée aux plus soûlards des soudards et s'y étalait avec une décontraction qui confinait à l'insouciance en un tel endroit, une main nonchalamment glissée sous son ceinturon.


Basculant sa tête en arrière, ce dernier songeait à ce qui l'avait amené jusqu'ici, à ces histoires de pirates œuvrant sur tous les fronts qui l'avaient attiré dans ce bar du bout du monde, si loin de son village natal. Il avait fini par le comprendre : il n'y a qu'avec l'aide de tels compagnons qu'il pourrait enfin la trouver.

Les pister jusqu'ici avait d'ailleurs été une gageure. Longtemps, il les avait traqués, suivis, observés : depuis les champs de bataille d'Orneval jusqu'aux salles d'enchères de la capitale, il avait guetté leur présence, leur activité, soucieux de déterminer si les légendes entourant ces matelots n'étaient pas infondées.

C'est pourquoi il était là. Là où sa dernière chasse commencerait. Les derniers mots qu'ils prononça avant d'entrer dans l'antre gobeline lui revinrent :

— C'est parce que l'Homme est le plus grand des prédateurs qu'il est la plus délicate des proies.
— Tu penses vraiment que c'est le moment, chaman ?
— Un ami prêtre aimait à dire : « Il n'y a jamais de mauvais moments pour avoir de l'esprit. »
— Ton esprit est étriqué... ou alors tu es petit joueur : les Hommes sont trop faibles pour être mieux qu'une proie de substitution. Celle que je traque vaut plus que tous les êtres d'Azeroth.
— Tu mens. La seule chose qui vaille plus que tout Azeroth réuni, c'est moi. Et jusqu'à preuve du contraire, tu n'es pas sur ma piste...
— Tais-toi donc, espèce de taré mégalomane. Nous arrivons, et je ne veux pas me faire remarquer.
— Très bien mais... techniquement... tu es le seul à parler, ici.


Tandis que l'orc rêvassait, le patron ne pouvait s'empêcher de le dévisager. Bien qu'il eut vu défiler toute une pléthore de gueules plus patibulaires les unes que les autres, la sienne ne lui revenait pas. Non pas qu'il paraissait antipathique — au tout du moins, pas plus antipathique que la moyenne des brutes primaires représentant son espèce — mais ses yeux bleus perçants, aussi profonds que profondément enfoncés dans leurs orbites, jetaient un malaise sur quiconque se tentait à les lorgner. Son regard trahissait une intelligence que l'on eut préféré ne pas déceler chez un tueur aguerri : croiser un chasseur ayant du plomb dans la tête n'est pas seulement un comble, c'est aussi l'assurance d'en avoir tout autant que lui dans un délai effrontément court. Mais d'un tout autre genre.

Et puis, il y avait ses cheveux. Si blancs. Bien trop blancs pour son âge.


Alors que, malgré toutes ses réticences, le tenancier se résolut à aller servir cet étrange invité, il inspira une dernière fois à pleins poumons et bloqua sa respiration pour ne pas avoir à sentir de plus près l'odeur si caractéristique de cet orc, puis fondit sur lui le plus rapidement qu'il put pour s'enquérir de sa commande :

— Bonjour. Vous désirez ?

Le flot des pensées du chasseur s'interrompit alors qu'il contemplait une araignée tissant sa toile sur le flanc d'une poutre du plafond. Il se redressa. A l'aide de son pouce, il replia son auriculaire sur la paume de sa main, puis écarta les trois doigts restants pour former un trident. Et d'un air entendu, annonça au tavernier  :

— Amenez-moi... ceux… que vous avez de plus fort. En grande quantité.

Estomaqué par une telle requête, le gobelin ne put contenir sa respiration plus longtemps : il lâcha un soupir plus sonore encore qu'un gloussement de murloc... Soupir qui s'acheva en gémissement plaintif lorsqu'il réalisa qu'il allait malheureusement devoir reprendre son souffle à moins d'un mètre de l'orc.

L'odeur de souffre lui retourna le cœur : cet homme puait la poudre à dix-mille lieues.

Le petit gobelin rentra dans la taverne portant un coffre débordant d'or, sa recette de la journée gagnée à l'hôtel des ventes d'Orgrimmar.

Une puanteur l'indisposa...

... Pouahhh, cette taverne n'est pas un lieu pour préparer des armes chimiques. Qui a installé son laboratoire d'alchimie à proximité ?

Artifax balayait du regard les clients.

Idem arriva juste aprés Artifax, elle lui tendit sa main remplie d'une dizaine de pièces d'or.

J'ai trouvé ça sur le chemin, je suppose que ça t'apparti...

Idem s'arrêta brusquement histoire de lever le nez pour voir si l'odeur était la même partout. Elle renifla à nouveau.

Mais d'oú vient ce parfum rugueux? C'est toi Artifax? Rälkezad est de retour dans le coin ? Mais la question la plus importante : as-tu commandé?

Kazän arriva lui aussi. Il entra à peine dans la taverne que ses narines furent attaquées par l'odeur. Il renifla sous ses aisselles ; puis, il fixa Artifax d'un air accusateur sans prêter attention au reste de la salle.

Artifax le gobelin fixa Artifax le familier de Kazän, et lui chuchota...

Les Artifax sont propres, tu devrais essayer de repérer d'où vient cette odeur noséabonde !

Le gobelin fit un clin d'oeil à Artifax et alla s'installer à la table réservée aux corsaires.

Où l'attendait un mort vivant trop occupé par un plat de brochettes de talbuk pour prêter la moindre attention aux évènements alentour.

-Chalu Artifachks... *crounch* *crounch*

Le chaman arriva toujours entouré d'un chevalier de la mort et d'un guerrier débordant d'explosif, ignorant l'odeur, il alla vers la table de ses compagnons mais il se fit arrêter par un ivrogne cherchant a lui prendre son or, il le renvoya à ses amis d'une claque monumentale et alla s'assoir :

-Salutation cher...

Il fut interrompu par une bouteille lancé sur la tête par l'ivrogne et ses camarades ainsi que quel qu’autres clients qu'il avait bousculé :

-Excusez-moi .

Il repart avec les deux taurens armés de chaises et, aux bout de deux tables explosées, cinq chaises défoncées et une multitude de buveurs assommés il revint vers les corsaires tout en envoyant le chevalier de la mort persuader le patron de mettre la note de réparation sur les buveurs qui, après plusieurs négociation et la menace de casser les quatre membres du gobelin, celui-ci accepta .

-Je disais donc : Salutation chers amis, l'un d'entre vous sait d’où vient cette odeur ?

Ghun ne put s'empêcher de sourire.
En face de lui, le tôlier venait à nouveau de changer de couleur : s'il avait d'abord souffert d'un magistral blêmissement sous les assauts des remugles s'échappant du chasseur, faisant passer sa peau verte à une teinte de jaune du plus bel effet, l'arrivée de nouveaux corsaires provoqua en lui un regain d'agitation qui le fit tourner à l'ocre.

Et tandis que celui qui resterait pour quelques minutes le seul Gobelin orangé de tout Azeroth tentait frénétiquement d'attirer le regard des derniers entrants — tout en s'évertuant à respirer le moins possible — l'orc poussa un long soupir de contentement : comme le trahissait l'excitation du tenancier, les hommes du Trident étaient là.

Il tendit les jambes sous sa chaise et fit basculer celle-ci sur ces pattes arrières, s'étira longuement, puis jeta un œil par dessus son épaule pour voir défiler les membres d'équipage. D'une oreille, il avait cru entendre de ceux-ci que le patron n'était pas le seul à être incommodé par l'odeur et maintenant qu'il y regardait de plus près, Ghun comprit que malgré leur réputation de brutes, les matelots n'en était pas moins raffinés : armures impeccables, tabards de qualité... même le compagnon de chasse de ce grand troll dégingandé avait plus d'élégance que notre chasseur.

A leur vue, il se leva. Non pas que les protocoles soient sa panacée, mais une dame était entrée, et il fallait bien qu'il se sacrifie à la courtoisie la plus élémentaire s'il ne voulait pas avoir l'air encore plus rustre qu'il ne l'était.

C'est à ce moment précis que le dernier groupe entra. Rejoindre leur table se mut alors en un exercice des plus périlleux, durant lequel l'orc évita un ivrogne volant, sauva in extremis d'une horrible destruction deux bouteilles pas même décachetées d'un excellent rhum des Mers du Sud, prit une chaise dans le genou et se fit mordre le mollet par un des clients agonisants sur lequel il avait malencontreusement marché.

Clopinant, un sourire pour le moins crispé aux lèvres, notre homme arriva enfin à la table où venait à peine de s'installer le chaman :

— Bonsoir. Je suis Ghun. *au chaman* Et l'odeur... ça vient de moi. Désolé.

Il déposa les deux bouteilles de rhum précédemment secourues sur la table :

— Quant à ça... on aura qu'à dire que c'est offert par la maison.

Artifax observa incrédule le gobelin changer de couleur, du vert, au jaune... orangé... avant de retrouver sa couleur initiale.

De mémoire de réprouvé, je n'avais jamais vu un gobelin caméléon souffrant de jaunisse et d'orangisse. Mais quelle est donc l'origine de ces mutations ?

Les gobelins étaient de grands innovateurs, mais celui-ci avait quelque chose de... spécial !

Idem remplie ses bras de choppines jusqu'aux yeux, elle avait du mal à se frayer un chemin avec cette vue limitée au dessus des breuvages. Elle mit quelques coups de pieds devant elle pour s'assurer le passage. Une chorale de ouïlle et d'aïe l'accompagna.
La dizaine de choppines mise sur la table, elle salua ses compagnons.

Bon, bah on est plus que prévu j'avais juste prit la bonne quantité pour Arti et moi. Puis on a un invité, si tu es vendeur de parfum, ça m'ettonerai que tu trouves des acheteurs à cette table.

Le Troll évalua la valeur des bouteilles et se dit "c'était quand même une sacwée odeu', deux bouteilles c'est un peu juste, mec."
Mais il se contenta de remercier l'inconnu et s'empressa de finir la chope qu'on venait de lui servir.

-Ce n'est pas la peine de t’excuser, cet odeur pourrait être parfaite pour déstabilisé l'ennemi .

Rassura le chaman en prenant une gourde que lui tendait le guerrier derrière lui :

-Je suis Gäyën, le guerrier est Gälar et le casseur de membres est Cornedepeste .*verse le contenu de sa gourde dans un gobelet et le tend au nouveau venu .* Tien goute-ça, c'est de l'alcool de mulgore . *Avale une lampé cul-sec et le donne aux autres .* Certaines boissons sont aussi peu d’intérêt que que les bagarres ici .

Ghun regarda Idem, qui regardait Artifax regardant le patron changer de couleur. Il regarda la kyrielle de chopines qu'elle avait entre les bras, tout en s’évertuant de ne pas regarder autre chose que les chopines entre ses bras. Puis après avoir regardé les deux bouteilles de rhum qu'il avait subtilisé dans la bagarre, il regarda Kazän qui lui aussi regardait les bouteilles qui elles... ne regardaient rien. Forcément : les bouteilles n'ont pas d'yeux.

Alors que le Troll le remerciait et que tous deux demeuraient fort circonspects, l'Orc comprit que son geste portait à confusion : il avait à peine amené de quoi saouler un demi-gnome. Et pourtant, on ne rechigna pas à lui servir à boire. Il n'avait encore rien bu que ces yeux brillaient déjà lorsqu'il attrapa le gobelet tendu par Gäyën.

— Merci chaman. De l'eau-de-feu de Mulgore, c'est ça ? Je n'ai pratiquement bu que ça de tout mon séjour à Dalaran. D'excellents souvenirs ! Non pas que la gnôle servie à la Sale Bête vaille tripette... tous les alcools qu'on trouve dans cette ville sont de la pisse de gnoll comparé à ce que l'on boit en Kalimdor... mais leurs serveuses ! Ah ! J'aurai bu n'importe quoi du moment que c'était servi par leurs soins !

Il leva les yeux un court instant et hocha la tête :

— C'est ce que j'ai fait d'ailleurs.


Ghun but une longue rasade du puissant alcool, si bien qu'il n'en laissa guère que quelques millimètres au fond de son godet. Surpris par sa propre descente, il haussa les épaules, avala le peu de liquide encore restant. Ses yeux se posèrent à nouveau sur le rhum des Mers du Sud. Il se leva et désigna les bouteilles :

— En fait, ça, c'est pas ma tournée. En quelque sorte, c'est plutôt la tournée du patron : j'ai récupéré ça dans la baston. Je vais aller chercher la mienne... à moins que vous ne sentiez chauds pour démarrer une nouvelle bagarre ?

Il rigola un instant seul à ce qu'il pensait être une blague de bon aloi, mais devant l'étendue du four que celle-ci venait de faire, il préféra changer rapidement de sujet. Il rebondit sur ce que l'on venait de lui dire :

— Sinon, l'odeur que vous sentez là, c'est le parfum de la connaissance : depuis six jours et six nuits, je prends des cours accélérés d'ingénierie gobeline. Plus de cent heures de travaux pratiques à fabriquer toutes sortes de poudres, explosifs, mortiers, fusils... Un pur régal. Des journées entières à faire péter tout ce qui vous passe sous la main. J'en ai tellement fait que l'odeur de poudre semble vouloir s'incruster.

A l'énumération des engins de mort qu'il eut fabriqué durant son stage, sa voix se fit rauque et suave et son visage s'illumina en un rictus béat et extatique qui rappelait l'air ahuri se dessinant sur le visage des paladins lorsqu'ils se voient révéler les voies de la Lumière. Une expression, qui, sur le visage d'un orc, était aussi terrifiante que les illusions d'un démoniste. Il s'interrompit un instant pour caresser la crosse de son fusil, ce qui, couplé à sa tirade fit passer le patron au bleu et déclencha un mouvement de panique dans les tablées attenantes :

— En fait, j'adore tout ce qui explose.

Il sortit un vieux briquet de sa poche droite, une boite de cigares d'un repli de son armure et s'en alluma un. Les bouffées qu'il tirait faisaient naître de petites étincelles à la surface de la pièce de tabac sur laquelle s'était visiblement déposé quelques poussières de souffre. Il héla le patron :

— Tavernier ! Si vous ne voulez pas courir le risque de me voir prendre feu, il va falloir me tenir hydraté !

Idem finit par s'installer. Elle poussa un long soupir tout en regardant l'orc.

T'es pas venu juste pour faire causette ou nous offrir à boire, même si cette dernière raison est suffisante pour rester à notre table.
Tu nous veux quoi au juste?

Ses yeux se remplissait de suspicion théâtrale alors qu'elle finissait déja sa première choppine. On aurait presque dit un tour de magie.

Pendant ce temps, Swearth, qui était arrivé peu après les autres, s’efforçait de rendre l’air respirable avec sa dissipation de masse.

« De mémoire, même l’apothicaire Putrescin ne sentait pas aussi fort… C’est pour dire ! »

Gälar en entendant Ghun parler d'explosif eu les yeux brillant d'excitation et dégaina certains des siens :

-Explosif ! Où ça des explosifs ? Je veux des explosifs ! Boum Boum ! Boum !

Et il partit fouiller dans toute la pièce pour chercher les dits explosifs

A la vue de ce massif Tauren partant en trombe fouiller la salle en vociférant des "Boum ! Boum !", Ghun ria : il était heureux de voir quelqu'un aussi passionné que lui pour tous ces bidules clinquants et claquants. Il regarda Gäyën et Cornedepeste et tendit un pouce en opinant du chef, signalant par là son appréciation pour leur ami.

Ils avaient l'air sympathiques ces corsaires. En tirant une nouvelle bouffée de son crépitant cigare, il se laissa penser qu'il se plairait en compagnie d'une équipe de cet acabit, et déboucha une des bouteilles de rhum pour remplir son gobelet.

A travers les volutes de fumées et les vapeurs d'alcool lui parvint la voie de l'Elfe, qui le dévisageait d'un air méfiant. Elle avait posé la question, celle qu'il attendait depuis le moment où il s'était invité à cette table, et les choses sérieuses allaient commencer.

Les avant-bras posés sur la table, il se pencha vers elle, faisant crisser sa chaise sur le parquet au passage :

— Ce que je veux ? C'est très simple : je veux être des vôtres.


______________________

--v-- HRP --v--


Personnage.

Nom : Ghun Trompemort

Caractère (en 2, 3 mots): Téméraire à en être insouciant, souvent mélancolique et particulièrement torturé, bien qu'il essaye toujours de faire bonne figure.

Race et sexe : Orc mâle

Classe et niveau : Chasseur de dernier niveau

Spécialisation et pourquoi : Précision
Ghun aime pouvoir tuer ses proies rapidement et s'est spécialisé en ce sens. Il doit toutefois revoir son maître prochainement pour affiner son entraînement.
- De gros dégâts et bon potentiel de burst, un silence bien utile contre les casters et healers, des points ici et là pour bénéficier des procs utiles. Je dois revoir le quatrième palier : "Bombardement" ne sert à rien, "Extermination" et "La résistance est futile" ont une utilité plus que moyenne et ça doit pouvoir s'améliorer.
- L'autre template est axé PvE : j'hésite à le dégager pour reprendre une spé SV ou BM, que je n'ai pas retestées depuis le up de la 4.3.
- Les glyphes, c'est n'importe quoi. Il faut que je m'en occupe, mais les tarifs de l'HV sont parfois très repoussants...

Métier : Joaillerie (500) et Ingénierie (390)
Ghun ambitionne de devenir rapidement un grand maître de l'ingénierie, et suis des cours intensifs en ce sens, tant que ses finances le lui permette.
Deux métiers fun avec de bonnes facultés d'optimisation pour le PvP sauvage. Mais deux métiers particulièrement longs à monter lorsque l'on n'a pas de mineur HL (je farme les compos avec ma DK, level 74).

Depuis quand le jouez-vous : Depuis plus d'un an, mais je n'ai que 21 jours de /played.
Malgré ses longs cheveux blancs, Ghun est encore un jeune orc.
J'ai arrêté de jouer un long moment durant l'année dernière : tout est expliqué un peu plus bas dans ce message.

Lien vers l'armurerie : Oups... On dirait que je n'ai pas le droit de poster des liens
Côté stuff, je suis encore loin du compte. Je fais autant de BGs que possible pour me constituer un équipement correct. Ca va assez vite, heureusement.


Joueur.

Age : La trentaine arrive sous peu. Brrr... j'en frémis.

Expérience dans WoW : Une longue histoire !

J'ai commencé à jouer début 2007, après que ma petite amie de l'époque, qui était fan, m'ait offert le jeu. A l'époque, je n'ai pas vraiment accroché et jouer avec elle, c'était un peu comme une corvée : j'étais son soigneur attitré... Et j'ai arrêté de jouer dès que l'histoire fut terminée.

Durant l'hiver 2010, je m'ennuie à mourir suite à un déménagement à la campagne. Pour meubler les longues soirées, je passe mon temps devant l'écran, me tartinant quantité de RPGs. Jusqu'à ce que je me dise qu'il faudrait quand même que je donne une seconde chance à World of Warcraft. Pour ne pas raquer un abonnement qui pourrait s'avérer inutile sous trois jours, je crée un compte sur un serveur "privé".

Et là, c'est magique, j'adhère : le jeu s'avère bien plus passionnant que dans mes souvenirs. Sûrement une question de contexte... Ou peut-être parce que j'avais choisi de roll chaman ?

Peu avant d'arriver au niveau 80, je croise un druide avec une armure comme je n'en avais encore jamais vu et un titre qui en jette : "Conquérant de Naxxramas". J'entame la conversation, et, comme le joueur en question était en train de refonder une nouvelle guilde, je me vois invité dans ce qui allait devenir ma nouvelle famille.
Rapidement, compte tenu de mes qualités de joueur et humaines, je deviens le second de la guilde, contribuant à faire de celle-ci la fine fleur du serveur. Lorsque le GM quitta le jeu pour aller rejoindre les serveurs officiels, lassé de tourner en boucle dans Ulduar depuis des mois alors que sur les serveurs "officiels" les joueurs en ont fini avec ICC depuis longtemps, je reprends son flambeau.
A la tête de cette guilde, j’amènerai mes troupes sur la première marche : nous obtenons le titre de "Grands Croisés" moins de deux heures après l'ouverture du raid.

Malheureusement, la qualité du jeu sur le serveur se dégrada rapidement : au fil des mises à jour, de nombreux bugs apparurent. De nombreuses guildes en profitent pour exploiter les failles : crowd-control et renvoi de sort sur les boss, coffres qui repop, sortilèges qui bug et doublent le DPS de certaines classes... La progression PvE ne veut plus rien dire : il suffisait d'empiler 10 DK et 10 SP dans son roster pour tomber les raids en hardmode. Les premières places d'arènes sont monopolisées par des cheaters, ce qui plombe le moral des nombreux gladiateurs que composaient nos rangs.
L'arrivée de l'été n'arrangea rien : certains partirent en vacances et ne revinrent jamais, d'autres arrêtèrent après avoir loupés leur bac une troisième fois ou parce qu'ils partaient dans des cursus trop exigeants pour qu'ils se risquent à jouer. De plus, j'ai du renvoyer de la guilde en certain nombre de joueurs pour non-respect de la charte, après que ceux-ci aient été attrapé à faire de l'exploitation de bugs... Aussi rapidement qu'elle s'était élevée, la guilde retomba.

A l'arrivée de l'automne 2010, blasé de ne plus pouvoir jouer dans de bonnes conditions, je décide à mon tour de quitter les serveurs privés pour aller jouer sur les vrais serveurs qui marchent de chez Blizzard, où s'annonce un cataclysme d'ampleur.
Et c'est ainsi que naît Ghun, le personnage avec lequel je postule aujourd'hui. Il sera le premier créé sur le Culte, ne préférant pas reprendre le prêtre avec lequel je jouais à mes tous débuts, celui-ci étant rattachés à de biens mauvais souvenirs.

Malheureusement, quelque chose s'était "cassé". Je me sentais coupable d'avoir laissé mes anciens compagnons en rade sur leur serveur plein de bugs. La guilde s'était dissoute, et j'apprenais que parmi mes anciens camarades de jeux, beaucoup ont été ébranlés par mon départ. Un des joueurs a même fondu en larme en apprenant que je ne reviendrait pas et est resté, inconsolable, à pleurer sur Mumble durant plusieurs minutes...
Ce joueur, d'ailleurs, était celui qui m'avait inspiré le choix du chasseur pour mon nouveau personnage. On retrouvera dans le background de Ghun certains traits qui ont été choisis en son souvenir comme ce chaman qui le hante ou la perte d'un être cher et la mélancolie qui y est liée.

J'ai donc préféré faire un break. Après plus d'un an à jouer de façon assez intensive et tous ces événements, j'en avais besoin. D'autant plus, il faut le dire, que mes premiers rapports avec le Culte n'ont pas été à la hauteur de mes espérances : je me faisais une toute autre idée des serveurs estampillés "Role-Play".


Anciennes guildes et pourquoi les avoir quitté :

Sur private, la guilde s'appelait "Transcendance". Si vous avez joué sur Open-Wow durant l'année 2010, vous devriez me (re)connaître. Mais cela m'étonnerait qu'il y ait beaucoup de joueurs en provenance de ce serveur par ici.

Sinon, sur le Culte, j'ai porté quelques temps les couleurs d'Eskhandar. Sans commentaires !


Pourquoi vous embarquer sur le Trident ?

Honnêtement : j'ai fait le tour des forums de la plupart des guildes du Culte, et vous êtes parmi les seuls à m'avoir inspiré. Il y avait aussi la Sombre Assemblée,
avec laquelle vous semblez avoir des liens très étroits, mais vu leur orientation PvE, ce personnage ne serait pas sa place chez eux.

Je suis un joueur pour le moins exigeant et je pense que chez vous, je trouverais la sympathie, la maturité, le respect et la décontraction nécessaire pour passer de
bons moments et se voir pressé de se connecter pour jouer.


Comment avez-vous connu le Trident du Fou ?

Comme dit, j'ai écumé les forums, à partir de la liste du forum officiel Blizzard, ainsi que le forum RP du Culte, sur lequel Rälkezad a posté un grand nombre de
messages.


Que vous évoquent ces deux mots : "JcJ extérieur" (long développement possible) ?

Beaucoup de joie : l'odeur de la poudre (encore !) et du sang, les membres coupés, les corps piétinés, les têtes arrachées, brandies au vent comme des trophées... La guerre, c'est beau et festif.
Et ce qu'il y a de plus beau, c'est que la guerre est omniprésente, permanente : ni le temps ni les frontières ne peuvent l'arrêter.

Mais, j'ai toutefois quelques regrets : depuis que ce gros dragon est apparu, Hurlevent est une ville bien trop peuplée. Moi qui adorait tant me promener le long des canaux avec mes amis...

Enfin, lyrisme mis à part, le PvP sauvage est la quintessence même de World of Warcraft en termes de difficultés et de libertés : pas de script, pas de règle, pas d'objectif, si ce n'est ceux que l'on s'est fixés, aucun répit possible et aucune concession si vous vous foirez techniquement ou stratégiquement.


Disponibilités, temps de jeu :

Suivant travail. Je suis freelance et peut me rendre très disponible si besoin est, mais si je suis charrette sur un projet, vous ne me verrez pas de la semaine, sauf events planifiés (et encore). D'ordinaire, je tiens un topic dédié dans lequel je fais part de mes disponibilités en temps réel.


Avez vous un personnage dans l'autre faction ? ou étiez vous en face avec ce personnage ?

Non, tous mes rerolls sont côté Horde.


Autre (facultatif, à votre convenance) :

De ce qui me parait important, je dirai :

- Je me passionne pour les gros pavés de texte et, si je possède devant moi le temps nécessaire pour choisir mes tournures avec soin, finis immanquablement par transformer mes phrases en longues tirades d'une préciosité pouvant aller jusqu'à la pédanterie qui rappelleront à certains ces textes de Proust que l'on nous forçait à étudier lorsque nous étions encore à l'école et où, au plus grand désarroi de tout ceux ayant des problèmes de lecture, nous pouvions rencontrer de pleines pages sur lesquelles majuscules et points finaux ne semblaient vouloir se côtoyer. Lorsque vous voyez un topic signé de mon nom, prévoyez une bière avant d'en démarrer la lecture, car cela peut être très long.

- Je suis un brin élitiste et plutôt sûr de moi : je m’accommode mal de la médiocrité et exècre le manque d'ambition ou la paresse intellectuelle. Cela peut, chez les personnes ne partageant pas mon goût de l'effort, donner l'envie de me hurler que je ne suis qu'un gros connard prétentieux. Je préfère donc prévenir sur ce point.

- Mon chat a mangé le fil de mon micro. Je ne serai donc pas disponible pour discuter sur TS ou Mumble dans un premier temps. Je vais m'en faire prêter un le temps que je me paie quelque chose de correct.


Un talent particulier (que pensez-vous nous apporter au sein de l'équipage ?) :

Des explosifs !

...

Premièrement, une bonne connaissance du jeu et de ces mécaniques, même si elle reste perfectible, ainsi qu'un bon niveau de gameplay. Je ne suis pas un expert du lore de Warcraft, par contre, même si j'en connais les bases.

Deuxièmement, une expertise technique assez complète : je suis développeur web, je peux donc réaliser un site de guilde si besoin, des artworks pour vos avatars et vos signatures ou n'importe quel autre élément graphique, aider à l'administration des forums ou autre. Si ça se passe devant un écran, je peux donner un coup de main.
Aussi, j'ai une bonne connaissance de tout ce qui touche à la personnalisation de WoW : si vous avez un soucis avec une macro, voulez connaître quel est le meilleur addon pour gérer votre interface ou comment le configurer, vous n'avez qu'à demander. En ce moment, d'ailleurs, je commence à bosser sur les API du client pour pouvoir à terme faire du développement d'addons.

Dernièrement, et surtout, je peux apporter tout ce qu'un bon joueur se doit d'apporter : du fun et des blagues potaches pour détendre l'atmosphère, de la motivation pour faire bouger les troupes, une oreille pour écouter les confidences des bavards, des conseils pour aider ceux qui se sentent perdus, de l'amour pour mes prochains, du calme pour ceux qui ne supportent pas les rageux, du dévouement pour les causes perdues, du sérieux pour les moments difficiles, de l'imagination pour écrire de belles histoires... et sûrement mille autres choses !

Bonsoir, pour moi c'est un avis positif. Bon texte RP, tu es motivé et ta présence peut surement apporter une autre vision du jeu qui serait un réel plus pour l'équipage.
Pour ton stuff - et comme tu l'as précisé - ça va vite.

A bientôt.

Kazän.

Une très belle candidature, mon avis est bien évidemment positif.

Avis positif, tu es très franc dans ta candidature ainsi on pourra t'insulter de "connard prétentieux " sans cupabiliser!

Avis positif

Hé bien, c'est conséquent ! En tout cas, moi, je suis impatient de te rencontrer ! ( une autre raison de haïr mon fai... )

Moi je suis d'accord ça fera un copain pour Gälar