Une banale journée a la mer (RP) [Accepté]

Le temps en mer était calme en ce mois d’été.
Le typhon argenté avait quitté le port de Theramore depuis plusieurs semaines et faisait route vers Hurlevent avec sa précieuse cargaison.
Lourdement armé et taillé pour la vitesse, il faisait la fierté de Varian Wrynn.

Le pont principal grouillait d’activité.
Le commandant et son second donnaient leurs ordres aux centaines de marins et soldat qui faisait de ce bâtiment une formidable arme de guerre.

Harris Forlan , jeune moussaillon affecté a bord depuis quelques mois entra dans la cuisine la mine sombre.
Il était de corvées, et devait nourrir les prisonniers.
Il se posta devant le cuisinier et attendit les ordres.
« Tiens envois ces pattes de busard à la sauvage, ça devrait lui suffire ».

A contre cœur le jeune mousse descendit les marches qui menaient au pont des prisonniers.
Il détestait cet endroit qui l’effrayait au plus haut point.
En ouvrant la porte, le garçon eut un haut le cœur.
Il y régnait une odeur épouvantable, mélange d’excréments, d’urine et de transpiration.
Le silence et l’ambiance morbide de ce lieu le rendait nerveux, mais il n’avait pas le choix.
Son objectif, une cellule blindée se trouvait à 20 mètres devant lui.
Tout doucement il s’approcha de la lourde porte en fer.
Pas après pas…..Passant devant des cellules pleines a craqué de bagnards mourants.
Tremblant de tous ses membres et le souffle court, il finit par attendre la porte rouillée.
Pendant un long moment, il resta observer la trappe qui permettait de glisser les repas.
Sa peur était a son paroxysme, il ne pouvait pas s’empêché de penser au monstre assoiffé  de sang se trouvant juste derrière.
Soudain une vague plus forte que les autres fit craquer la coque, et le jeune mousse prit de panique lâcha la gamelle avant de détaler laissant les pattes devant la porte.


Un grincement retentit….
La trappe qui s’ouvrit laissa apparaitre une main verte et squelettique.
Tyced, jeune gobeline n’avait pas mangé depuis des jours.
Le temps passé dans les geôles de Theramore ne l’avait pas épargné.
Elle avait développé une forme très sévère de dédoublement de la personnalité.
Pendant longtemps, les autres prisonniers furent  persuadés que 2 personnes se trouvaient dans la cellule, entendant tour à tour  2 voies clairement différentes.
La première était étrange, autoritaire, froide et hostile envers la seconde, qui elle, semblait plus douce et terriblement soumise.
« Comment as-tu pu te laisser avoir aussi facilement ? »
« Je….je …je ne pouvais pas le savoir…… »
« Tais toi….tu n’as pas plus de subtilités qu’un murloc. Si tu m’avais laissé m’occuper de Saharias nous n’en serions pas là. »
« Mais je ne pouvais pas me douter qu’il espionnait pour le compte du SI 7. »
« Mmmmh…..non tu n’as pas été prudente. Tu connais bien ce gobelin, et tu sais de quoi il est capable, et maintenant par ta faute il va une fois de plus nous échapper. »
« Je….je suis désolée. »
Tout à coup un son de cloche stoppa le monologue.
C’était la cloche de combat.
Partout dans le bâtiment raisonnait des bruits de pas et de claquements de métal.
Les cris de guerres et les insultes que Tyced entendait laissaient  présager une terrible bataille.
Le typhon argenté tira la première salve.
Tyced qui c’était levée tomba à  la renverse sous l’effet de l’onde de chocs.
De la fumée accompagnée d’une forte odeur de poudre vint s’infiltrer à l’intérieur de la cellule par la trappe encore ouverte.
Tyced allait se lever pour la colmater lorsqu’un boulet passa à travers la coque et alla fracasser la porte.

Les deux bâtiments s’entre choquèrent, et en  quelque secondes un terrible combat au corps a corps s’engagea.
Tyced ,libre préféra rester dans sa cellule le temps que ca se calme, et se mit a réfléchir sur la façon de s’échapper.
Quelques minutes passèrent et elle se décida enfin  a sortir.
Le silence régnait de nouveau à bord.
Partout, des cadavres écharpés gisaient sur le bord.
Elle tenta de ne pas y prêter attention mais l’état des corps montrait l’extrême violence de leurs agresseurs.

Tyced arriva sur le pont principal.
La aussi gisaient des centaines de soldats.
Rapidement, elle se rapprocha du canot de sauvetage, mais un des cadavres attira son attention.
Doucement elle s’en approcha et reconnut  Saharias.
Elle s’agenouilla a coté de lui.
Il était étendu sur le dos, une entaille sur le flanc droit.
Elle l’observa un moment….il était enfin devant elle…….mort.
Pourtant elle n’était pas satisfaite.
« C’étais à moi de te tuer….ma vengeance….elle m’a été volée. »
Une sombre lueur émana de tout son corps et son visage se crispa puis, sous l’effet de la rage, elle se jeta sur le corps lui enfonçant ses ongles acérés dans les orbites tout en hurlant comme une démente.
Elle ne pouvait pas se douter qu’elle était observée depuis un long moment, mais un craquement la fit sortir de sa trance.
Elle se retourna, et par  surprise redevint tout a fait normal car maintenant, elle se retrouvait devant tout une bande de marins, mais ceux la, bien vivants.

Le Second était déjà partit fouiller les appartements supérieurs. Il ne trouva rien à part quelques coffrets d'or, que les Matelots s'empressèrent de ramener prêt de la cabine d'Artifax.
Enfin, le Typhon argenté avait été épinglé, et l'attaque avait été sournoise, par surprise. La puissance des bordées que le Trident envoyait depuis babord n'avait pas eu d'égal, l'abordage avait bien été préparé. Le nouvel équipement du Fou faisait son effet...

Lorsqu'il sortit sur le pont, il remarqua que l'équipage était face à une gobeline qui lui était étrangère. Le grand Tauren s'approcha et écouta les premiers mots de ses Corsaires avant d'intervenir lui même.

D'où venait cette petite créature verte ? Il fallait en savoir plus, pour éviter un sabordage.

Tyced se leva et fit face aux corsaires.
Elle regarda a droite et a gauche sans trouver un quelconque échappatoire.
Le fait quelle soit encore en vie l’étonnait énormément, de simples pirates l’auraient égorgé depuis on bon moment.
Mais ceux la ne montraient aucun signe d’agressivité, ils se contentaient juste de l’observer enfin pour l instant.
Elle se décida à rompre ce silence trop pesant pour elle.

« Je ne cherche pas d’ennuis, je veux juste quitter ce maudit navire. Je n’aime pas plus que vous ces chiens de l’alliance .Regarder dans quel état ils m’ont mise. Je vous en prie, ne me faites pas de mal. »

Zokta apparu de toute ses formes devant la gobeline, ses dagues pleine de sang ...

En voyant la gobeline il s'aperçut que celle-ci été éprouvé physiquement, il prit aussitôt la parole et dit :

Tu ma l'air mal au point...

Tu n'est pas des leurs n'est-ce pas?

Le réprouvé essuya ses dagues en attendant une réponse de la gobeline.

Degël émergea d'une des pièces du Typhon argenté.

Son arc bandé et prête a tirer elle faisait face à la gobeline.

Qui es-tu ? et que faisais tu avec ces chiens de l'Alliance ?

La jeune elfe scrutait le petit être à la recherche d'indices dans l'attente d'une réponse.

Sortant de la cambuse, les bras chargés de vivres, Torgahr pensait déjà à tout les plats qu'il allait pouvoir mijoter pour le navire, mais des cris hystérique lui fit perdre sa pensée. En se dirigeant vers le coeur de l'animation qui régnait sur le navire, le Tauren remarqua une gobeline étrangère qui n'avait plus gouter au plaisir de la bonne cuisine depuis longtemps. Il prit un énorme jambon, le fixa quelque seconde, puis dans un grand soupir le donna à la gobeline.

"Mange donc ! Et profite en pour nous dire qui tu est et pourquoi tu est dans un tel état."

Degël lève les yeux au ciel et soupir.

Torgahr, ta gentillesse te perdra. On ne sais même pas si elle est une alliée ou une ennemi et toi tu lui donne à manger !

Ghost émet un grognement approbateur.

Degël fixe de nouveau la gobeline, l'arc toujours bandé, prête à intervenir à tout moment si la situation venait à dégénérer.

Tyced, sans prendre le temps de répondre à la moindre question prit le jambon des mains de Torgahr et le dévora à pleine dent.
Le fait de manger lui fit un bien fou, et ce plaisir de la vie depuis trop longtemps disparu pour elle lui arracha un petit sourire.
Elle regarda à nouveau ses bienfaiteurs et comprit qu’ils attendaient une réponse.

« Je me nomme Tyccccccc. »

Tout a coup, elle se prit la tête entre les mains et commença à crier, une lueur noire apparaissant tout autour d’elle.
La scène ne dura que quelques secondes, puis, à nouveau, elle fit face aux corsaires.
L’expression de son visage avait complètement changé.
Elle semblait plus sur d’elle, froide et calculatrice.
Même sa voie était différente.

« Mmmm, il fait soif ici. »

Elle regarda un instant autour d’elle, prit un gobelet en fer poser sur un tonneau, et se dirigea vers un humain que les membres du trident avaient ficelé au grand mat.
Elle se posta devant lui, le regarda bien dans les yeux, et lui perça la carotide de son ongle pointu.
Un fin filet de sang sortit du trou, et Tyced en remplit son gobelet à ras bord.
L’homme, les yeux écarquillés, ne pouvais rien faire d’autre qu’observer la scène, impuissant.
Tyced vida le gobelet d’une traite.

« Mmmm…….ça fait du bien. » dit elle.

Elle fit un clin d’œil au soldat et se retourna pour rejoindre les corsaires, laissant le pauvre homme se vider comme un pourceau.
De nouveau à sa place devant les membres du trident, elle répondit enfin à toutes les questions posées.

« Nous nous nommons Tyced, et le rat qui git a nos pieds ce prénommait Saharias.
Nous étions à sa recherche depuis un bon moment pour régler un différent qui ne regarde que nous.
Il y a de cela plusieurs lunes, alors que nous allions racketter un tavernier pour le compte de Ryssik , nous avons entendu parler 2 taurens qu’un certain Saharias organisait une réunion secrète avec plusieurs chefs de clans  dans le but d’assassiner hurlenfer.
Pour nous s’était l’occasion rêvée d’enfin obtenir notre vengeance.
Nous sommes donc allées au lieu dit, et avons attendu que le moment soit propice.
Tapis dans l’ombre, nous avons attendu que la réunion se termine et que tout les invités soient repartis.
Saharias était a nous, enfin c est ce que nous crûmes.
Nous sommes entrées dans la maison et avons eu la surprise de nous retrouver en plein débriefing du SI 7.
La suite, pas la peine de vous faire un dessin, nous nous somme retrouvées dans les cachots de theramore , et là, nous étions transportée a hurlevent pour être questionnées a quartier général du
SI 7. »

"Pardon de t'offenser belle Elfette, mais en tanp que cuistot du Fou je ne tolère pas un spectacle si triste ! Priver quelqu'un de nourriture est la chose la plus affreuse que l'on puisse faire ! Ah non, je n'ai rien dit, passer une nuit dans la cabine de Marosha et de Drannòc est bien pire..."

Le Tauren pris un air perplexe lorsque la voie de la gobeline changea subitement. Il écouta l'histoire sans rien dire. A la fin de ce récit pour le moins original, Torgahr sourrit et se mit à poser quelque question.

"Ainsi donc vous êtiez animée par une vengeance qui vous a fait perdre votre liberté... Mais, vous êtes vous tout de même battu lors de votre rencontre avec le SI 7 ou vous êtes vous laisser faire? "

Degël fronça les sourcils. Décidément cette petite créateur l'intriguait de plus en plus.

Bien qu'elle avait une petite idée de la réponse, elle la questionna quand même: Pourquoi "nous" ? êtes vous plusieurs ?

Et que comptes-tu faire maintenant que ta vengeance est achevée ? Ton Saharias est mort, et sa carcasse ira bientôt nourrir les requins.

T yced embarrassée baissa les yeux et répondit a la question de Torgahr .

« Non, nous avions du être repérée depuis bien longtemps.
Des agents du SI 7 étaient postés tout autour du lieu de rendez vous, et nous avaient surement suivi lors de notre approche de la maison.
2 agents nous ont sauté dessus a peine nous étions entrées, nous avions aucune chance, on était fait comme des rats
Oui, nous avons été imprudentes, mais on était loin d’imaginer une telle fin. »

La question de la chasseresse la fit sourire, en effet le comportement de Tyced semblait bizarre et méritais une explication.
Elle prit quelques secondes de réflexion et se lança enfin.

« Telle que vous nous voyez nous somme quoi ?
Je vais répondre, une pauvre, une fragile petite gobeline, timide, trop gentille et faible pour se défendre.
Saharias l’ avait bien comprit, et, durant des années il en a abusé de toutes les manières.
C’est ainsi que l’esprit de Tyced m’a crée.
Elle reconnait mon existence comme moi je connais la sienne
Je suis son bouclier, celle qui la rassure et qui la défend en cas de problèmes.
Voila, pour faire simple je suis le rempart derrière lequel elle se cache.
Sommes-nous folles ? A vous de voir, nous, on s’en moque.
Maintenant, moi, j’aimerai également mieux vous connaitre.
Qui êtes vous, et quelle folie vous a pris d’aborder ce navire de guerre. »

Un mort vivant acceda au pont par l'ouverture menant à la cabine du capitaine. Il découvrit comme les autres la gobeline qui avait l'air foldingue, mais il y avait d'autres problèmes à résoudre! Il glissa au Second discrètement:

-Woof tu m'as demandé d'aller chercher la tête du chef d'équipage mais voila...

Le chevalier s'entortille les doigts (ou ce qu'il en reste)

-Pour neutraliser le capitaine baricadé dans sa cabine, j'ai essayé d'utiliser une création récente qui agirait comme un somnifère. J'ai jeté le flacon par le trou dans la porte, et j'ai entendu beaucoup de bruit. Mais quand je suis rentré... Il ne restait qu'un gros radis dans une armure humaine! La touffe de verdure dépassait dans le casque, et le corps du légume était coincé dans le plastron.

-Pour récuperer sa tête... là ca va pas être possible à moins d'arracher la partie supérieure du végétal...

Le mort se gratte la tête. Pourtant il était presque sur d'avoir utilisé le bon flacon.

Retournant son attention sur la gobeline, le mort la regarde de travers. Puis il énonce distinctement sans attendre la réponse de son supérieur:

-Nous sommes des corsaires répondant à l'autorité du Fou. Si ce rafiot était sa cible, alors il n'y a pas a poser de questions qu'une inconnue de l'équipage ne doive être au courant.

Gainant son épée dans son fourreau, le mort repris la parole avec le même aplomb:

-On t'abandonne sur ce bateau qui coule, tu rejoins la cote à la nage ou tu nous dis ce que tu sais faire pour épargner à l'un des notres de faire des corvées infames? On va pas laisser crever un gobelin qui pourrait nous servir quand même. Je laisse volontier ma place de nettoyeur de pont.

-En plus j'aime pas le gaspillage...

Tyced réfléchit aux mots du mort vivant, il était clair qu’elle ne pourrait pas rentrer à la nage.
Elle allait donc devoir trouver de bon argument pour gagner son voyage de retour.
Et puis, que faire en arrivant a quai ?
Elle n’avait plus vraiment d’endroit ou aller. Et ses anciens compagnons ne c’étaient pas vraiment inquiétés de sa disparition.
Cette pensée la rendit profondément triste mais il n’était pas question pour elle de montrer le moindre signe de faiblesse devant tout ce monde.
Elle se mit à réfléchir, elle n’était pas vraiment douée pour les taches ménagères mais avait –elle vraiment le choix.
A contre cœur elle dit.

« Nous ferons tout ce que vous voudrez, couture, cuisine, nous connaissons également quelques remèdes contre la fièvre et le mal de mer.
Nous sommes prêtes à tout pour nous joindre à vous.
Par pitié, ne nous laisser pas ici. »

Woof s'avança enfin à travers le cercle. Il dévisagea la petite gobelin du haut de son imposante stature.

"Capturée par le SI:7 ? Intéressant. Mais pourquoi prendre parmi nous une prisonnière ? Humph."

Le Tauren se retourna et vit apparaitre des sourires railleurs sur le visage de l'équipage. Il rajouta :

"Corsaires, occcupez-vous de ce cas, j'ai d'autres choses à faire." Et il fendit la foule avant de disparaitre aux yeux de la gobeline.

Drannoc regardait la pauvre créature. Ca n'était pas souvent qu'un passager s'invitait sur le Trident sans avoir fait parti des leurs. Elle n'avait pas l'air dangereuse, mais néanmoins une longue experience guerriere lui avait appris à ne pas sous estimer les inconnus.

-Une crasse notoire et des vêtements en lambeaux pourraient cacher un magicien qui pourrait déchaîner les tempêtes quand bon lui semble. Peut être était tu retenue dans une prison qui neutralise les arcanes, peut etre est tu même la raison de ce voyage. Une escorte solide pour une prisonnière d'exception. Il n'y a qu'une maniere de savoir...

Le mort vivant dégaina son épée démesurée, s'approcha de la frêle creature avec la rapidité d'un félin l'air menaçant, pret à frapper, s'amusant de l'eventuelle terreur de sa proie (elle n'en laissait rien paraitre, ce qui devait reveler un certain courage)...

Puis tout aussi brusquement, il fit le tour de celle ci et fila vers le quartier des prisonniers, sa lame toujours à la main.

-Aller voir si la cellule était pourvue d'un tel dispositif! Je reviens et je vous laisse la parole!

Le chevalier se laissait guider par les cris de désespoir des bagnards. Avant de s'y enfoncer, il planta son épée dans le mat du bateau, coupant net la tête de l'humain qui y était encore attaché en se vidant de son sang. Il ouvrit la porte d'un violent coup de pied et s'enfonça au coeur des lamentations en s'exclaffant:

-Oh des cobaye! Il me reste un fond de flacon, voyons voir si vous aussi vous allez vous transformer en radis!

Le moine observer depuis son siége la discusion

*Tiens bonjour à vous je me présente Wizly, le zen.*

*Chere Gobeline vous m'avez l'air épuiser*

Le moine se join à la discussion en s'assiéjant prés de ses compagnon.

Tyced eut un mouvement de recule, le comportement des corsaires ne la rassurait pas.
Elle fit rapidement le point dans sa tête.

« Ca sent pas bon, je le sens mal, ils vont essayer de nous faire la peau.
Il y a le sac d’ os qui nous empêche de retourner a l’ intérieur, un mystique qui essaye de nous embrouiller en faisant le gentil , juste derrière une elfe qui n’attend qu’ une chose…nous découper en rondelle et le reste de la bande n’a pas l’air de nous vouloir beaucoup plus de bien.
On doit réagir……viteee ».

De toute ses forces elle s’écarta du groupe malfamé et s’élança vers l’avant du galion sans se poser de questions.

« J’ai..J’ai peur….. »
« Ne t’inquiète pas…on va s’en sortir »

Arrivée sur la gaillard avant, elle aperçue l’échappée qui permettait de descendre au pont des artilleurs.
Sans se retournée, elle s’y engouffra, rata la première marche et descendit le reste sur le dos.
Consciente mais sonnée elle se releva et chercha un endroit pour se cacher.

« Mon dieu….mais il n’y a aucun endroit ou aller »
« Silence …..Je cherche »

Elle entendit des bruits de pas juste au dessus d’elle et certains était déjà en haut de l’échappée.
En regardant sur sa gauche elle s’aperçue qu’elle avait assez espace pour passer à travers le sabord qui se trouvait par chance juste en face de celui du trident.
En une fraction de seconde elle se glissa entre le canon et la coque.

Une pièce lugubre et déserte, la coque noir ébène du trident rendait le pont d’artillerie très peu lumineux.
Des dizaines de bougies disposées régulièrement rendaient le déplacement plus facile.

« Des bougies….juste à coté de la poudre….. Ces types sont complètement malades. »

Très prudemment elle se dirigea devant la première porte devant elle.
Les gonds mal huilé firent grincer la porte lors de l’ouverture, ce qui stressa encore plus la gobeline.
Toujours aussi prestement elle traversa un couloir, puis ouvra une porte sur sa droite.
C’était la cambuse.

« Mmm, ça sent bon ici. Regarde toute cette nourriture »
« Oui, cachons nous ici, si nous nous débrouillons bien nous pourrons y survivre un moment ».

Dans un premier temps Degël resta impassible face à la réaction d'échappatoire dont avait usée la gobeline. Puis se ressaisissant tout d'un coup ajouta:

* Ghost ! retrouve moi la fuyarde, ou qu'elle soit allée je veux que tu me la flaire. Mais surtout, ne lui fais rien, je m'en chargerais personnellement si l'ordre m'en est donné * A cette pensée un sourire sadique traversa le visage de l'elfe qui se délecta dors et déjà d'un possible massacre.

Ghost bondit tel un félin et partit à vive allure à l'endroit ou le petit être avait prit la fuite.

La chasseresse replongea presque immédiatement après dans une sorte de transe, ou elle s'imaginait les possibles scènes de tortures qui pourrait s'ensuivre. Néanmoins son expression n'avait pas changé, le sourire sadique qui balayait toujours son visage trahissait le cours de ses pensées.

Indigné, non pas par la fuite de la Gobeline, mais par l'intrusion de Iko dans la cambuse, Torgahr commença à faire la moral à la réprouvé tout en se demandant comment elle avait fait pour s'introduire dans la cuisine alors qu'elle était fermé. Après avoir fini son sermont, Torgahr se replongea dans le cas de l'intriguante schizophrène.

"Il faudrait savoir ce que tu veux ! Tu dit accepter de faire les corvées sur le navire le temps d'un voyage et après tu t'enfuit en pensant que nous, l'équipage du Fou, ne te retrouvions pas ? Je comprend pourquoi Saharias a profité de toi... Tout simplement parce que tu est stupide ! "

Le Tauren commençait à s'énerver, il décida donc, sans un mot, de sauter par dessus bord. Le Gobeline, étonnée, se précipita au bord du pont pour voir se qu'il advenait du cuistot et découvris un Chaman qui marchait sur l'eau et qui pêchais pour se détendre

Drannoc remontait de la cabine et constata que l'equipage avait migré dans le trident du fou. Ca valait mieux, le navire de l'alliance se mettait à sombrer.

Son inspection lui avait appris que non, apperement la gobeline n'etait pas une mage dangereuse, ensuite que les prisonniers humains se transformaient pas seulement en radis au contact de la substance, mais également en carottes, en navet ou en grosses patates, et enfin que Torgahr aurait mieux fait de rester dans le bateau pour pécher. En effet il avait balancé le reste de la fiole par une écoutille - jugeant le contenu trop instable pour assurer la sécurité de tous - et le hasard avait placé le gros tauren pile poil dans la trajectoire du dangereux composant.

Il entendit un cri lointain, mais il fut bien incapable de savoir si c'était de la surprise, de la douleur, de la colère ou quoi que ce soit d'autre. Après tout, on venait de lancer un abordage, l'heure est au transfert du trésor de guerre! Pas en la tentative de piéger des animaux marin pour le plaisir de son palais!

Sans attendre de constater les conséquences de son geste maladroit, le mort retourna sur le trident et annonça en approchant:

-Bon vous n'avez toujours pas trouvé de solution? Elle a pas l'air dangereuse, rien de suspect dans la cellule du fond. Et ma fois elle peut être utile. On peut l'utiliser a bord pour les taches ménagères jusqu'à ce que l'on s'en débarrasse, ca lui payera le billet et la nourriture.

Il parlait à l'assemblée sans regarder la gobeline, comme si elle n'était qu'une marchandise encombrante à trimbaler.

-Apparemment elle ne recherche que sa liberté et son indépendance, et elle n'a pas l'air de maitriser de techniques de combats mais celle de la couture, de la cuisine et du nettoyage et récurage. Le soucis, c'est qu'a ma connaissance il n'y a pas de retour prévu sur la terre ferme avant... Pfiou! Son endurance sera mise à rude épreuve, ca fait quand même une bouche de plus à nourrir.

Puis, en se retournant vers la gobeline, le réprouvé s'attarda sur elle et s'adressa a elle comme à une enfant:

-Tu as des revendications particulières ou tu souhaite ajouter quelque chose?

Le mort vivant étalait un sourire narquois, tout en se demandant qui pourrait bien accepter de nettoyer le pont jour et nuit contre juste un peu de nourriture. Une aubaine, pour peu que le serviteur-serpillère n'ai pas le caractere necessaire pour se défendre.

Forcée de constater qu’elle ne s’échapperait jamais, Tyced, s’assit finalement sur le rebord d’un des canons du pont principal.
Le chaman, qui, tout juste remonté sur le bord, avec une fiole pleine d’un produit vert, réussit, malgré tout à arracher un sourire a la petite gobeline.
Il était doté d’une superbe bosse et il fallut la force de 4 matelots pour l’empêcher de massacrer le mort vivant.
En observant tout ce beau monde Tyced trouva  cet équipage plutôt atypique.
Loin d’avoir des têtes d’anges, les membres du trident semblaient unis et de vraiment s’apprécier les uns les autres.
Leur façon  d’être complètement décalée, laissait  imaginer des situations et des anecdotes vraiment comiques.
A contrario leurs ennemis avaient raison de trembler, car ces corsaires étaient de redoutables combattants
Seule face a tous, elle prit la parole.

« Je suis près a faire toutes les corvées que vous me demanderez, nettoyer, faire la vaisselle, même les latrines.
Mais le premier ou première, qui s’avise de me manquer de respect, se réveillera le matin avec la panse ouverte de part et part. »

Puis regardant le mort vivant bien dans les yeux.

« Ou éparpillé aux quatre coins du bord."

Degël s’esclaffa bruyamment à ces mots.

* Ta tête reposera au bout d'une pique avant que tu ais eu le temps de lever le petit doigt, si jamais tu oses t'en prendre à l'un de nous !

Mais soit, si tu es prête à t'occuper de toutes les corvées ça me va. Enfin, pour peu que tu arrives à soulever une serpillère du haut de ton mètre et quelques.

Ah ! et aussi, j'espère que tu ne te révèleras pas être un fardeau si nous devions attaquer (ou nous faire attaquer), auquel cas ne compte pas sur moi, je ne suis pas à bord du Trident du Fou pour jouer les nourrices avec des demi portion. *

La chasseresse tourna ensuite le dos à la gobeline et se mis face à Drannoc, le foudroyant du regard avant d'exploser:

* TOI ! Combien de fois vais-je devoir te dire que tu n'es pas fait pour être alchimiste. Alors grandis un peu et arrête de faire mumuse avec la panoplie du pti savant que tu ne contrôle ABSOLUMENT PAS ! Si jamais une de tes "expériences ratées" venait à avoir un quelconque impact sur moi je te promet que je ferais du tas d'os que tu es un tas de cendres que le vent se chargera de balayer.

Sur ce l'elfe fila par l'embrasure de la porte la plus proche et alla s'attabler, une bonne bière blonde à la main.